Nom latin : | Santalum austrocaledonicum |
Nom français : | Bois de santal |
Nom anglais : | Sandalwood |
Famille : | Santalacées |
Pays d'origine : | Nouvelle-Calédonie |
Histoire et origine
Le bois de santal prend la forme d’un petit arbre qui se nourrit en accrochant ses drageons dans les racines des autres arbres, dont il prélève la sève. Hémiparasite, il est incapable d’absorber par lui-même les nutriments du sol. La variété austrocaledonicum a été découverte en 1840 sur l'Ile des Pins, en Nouvelle-Calédonie. En Inde, beaucoup de temples ont été construits de son bois odorant. Certains passages de la bible en citent même l'utilisation, à l'époque du Roi Salomon, pour la fabrication de harpes, de luths et de balustrades dans le temple de Jérusalem. Le bois de santal est encore aujourd'hui très utilisé dans les rituels et cérémonies hindouistes. Il fait, entre autres, partie de la composition des pâtes utilisées pour l'embaumement pratiqué dans les temples dédiés à la déesse Shiva. On l’utilise traditionnellement dans les Îles du Pacifiques comme adjuvant parfumé pour l'huile de noix de coco dont on s'enduit le corps et les cheveux. Il est aussi spécialement conseillé pour traiter les bronchites chroniques et les troubles pulmonaires. Les femmes des Comores et du Mozambique en font une pâte qui entre dans la composition d'un masque facial porté en public qui sert à restaurer l'épiderme et à protéger la peau lors des activités quotidiennes (cuisine, travaux aux champs et autres).
La surexploitation de la plante a mené à une pénurie dès 1865. C'est l'une des raisons pour lesquelles Aliksir priorise des cultures qui répondent aux normes écologiques et environnementales visant la préservation de l’espèce et des écosystèmes.