Nom latin : | Hyssopus officinalis ssp. aristatus |
Nom français : | Hysope ct. 1,8-cinéole (syn. : hysope aristée, hysope des rocailles) |
Nom anglais : | Hyssop ct. 1,8-Cineol (syn.: rock hyssop) |
Famille : | Lamiacées |
Pays d'origine : | France, Espagne |
Histoire et origine
Petit arbrisseau vivace de la famille des lamiacées, comme le thym et l'origan, qui pousse dans le bassin méditerranéen. L’hysope est utilisée depuis la nuit des temps par les Romains et les Hébreux pour l'aseptisation des lieux sacrés. Son nom viendrait de l'hébreux אזוב (ezov), qui signifie « herbe sacrée ». Elle fait d'ailleurs partie des plantes citées dans certains passages de la bible comme herbe purifiante : « Un homme pur prendra de l'hysope, qu'il trempera dans cette eau, et il aspergera sur la tente, sur tous les vases et sur les personnes qui y étaient, et sur celui qui aura touché à un os, à un assassiné, à un mort ou à un sépulcre. » Il était donc commun, jadis, de la retrouver dans les jardins des hommes d’église puisqu'elle était utilisée pour la purification des corps.
Certains médecins, dont Rhazès, la conseillaient en fumigation pour contrer la peste, en combinaison avec la lavande et le thym. Elle était aussi conseillée pour soigner les flegmatiques et les pulmoniques. Les Grecques en préparaient une pommade à appliquer dans les cas de pneumonies, de pleurésie, de bronchites et autres affections du système respiratoire.
Au niveau alimentaire, elle fait partie de la tradition française dans le mélange d'herbes de Provence et entre aussi dans la composition de la liqueur de Chartreuse et de la Bénédictine pour ses qualités digestives.