Nom latin : | Larix laricina |
Nom français : | Mélèze |
Nom anglais : | Tamarack, larch |
Pays d'origine : | Canada |
Histoire et origine
L’aire couverte par le mélèze est très vaste; il se plaît dans les habitats les plus divers et se retrouve dans des lieux géographiquement très éloignés avec de nombreuses variations génétiques. Il s’agit du seul de nos conifères à se dépouiller de ses aiguilles à l’automne. Le mélèze supporte très bien les sols humides et mal drainés. Par contre, il n’apprécie guère l’ombre, ce qui explique probablement sa prédilection pour les tourbières, où sont éliminés un grand nombre de concurrents plus ou moins calciphiles et dont le sol est humide et mal drainé. En tourbière, le mélèze est souvent le premier arbre à coloniser les îlots de sphaigne, mais, à long terme, il cède sa place à mesure que le sol se consolide. À la dernière glaciation, il a par ailleurs été l’un des premiers à reverdir le territoire suivant le retrait du glacier.
En herboristerie amérindienne, le mélèze est utilisé contre la grippe et le rhume, comme laxatif, comme tonique pour les reins, contre l’anémie, les brûlures, pour désinfecter les plaies, comme analgésique, antipyrétique, stimulant et expectorant. Les Autochtones utilisaient par ailleurs ses douces aiguilles pour se confectionner oreillers et matelas.